Née aux Etats-Unis, bercée très tôt par les rythmiques latines, Monica part très jeune à Madrid, traverse ensuite l’Amérique centrale et les Caraïbes, cumule les rencontres musicales du troisième type, avant de s’installer à Paris où elle monte son combo groove de salsa pimenté, enrobé de folies urbaines. Un orchestre d’enfer. Onze musiciens à voir obligatoirement sur scène et qui nous jouent la pièce forte de cet album, une descarga endiablée, digne des grands meetings salsa des années 50-60.
A écouter également : En el puerto d’Amsterdam, adaptation en espagnol du fameux standard de Brel (Sur le port d’Amsterdam), qui rappelle légèrement Yuri Buenaventura (Ne me quitte pas) dans l’esprit. A ne pas oublier non plus : Egoïsta, histoire d’une fille de village sur fond de rumba salsifiée qui donne son titre à l’album.