Casanova, fils d’une célèbre comédienne, n’était pas disposé à faire fortune mais plutôt à dépenser beaucoup. Il voyage, il courtise, il fréquente les plus grandes tables, lie des amitiés utiles parmi lesquelles figure l’abbé de Bernis, ou se fait des ennemis mortels, les cocus. Espèce grandissante et toujours menaçante. Une étrange fée veille sur le berceau de Casanova, c’est le poète Baffo, Baffo le scandaleux. Est-ce lui qui, d’un coup de baguette magique, lui aura communiqué le goût de la farce ? Quand Casanova quitte Venise, il a déjà appris beaucoup de la vie. Il faut se figurer qu’au XVIIIe siècle Venise est une ville où règnent tous les plaisirs. A titre d’exemple, le carnaval (de carne, la chair) dure six mois. Mais Paris répond à toutes ses attentes et va bien au-delà. C’est la ville de la modernité, du nouvel esprit que les philosophes insufflent à la société. Casanova a trouvé le terrain idéal pour jouer aux jeux de l’amour et de l’argent. Là, tout est possible, tout va vite. Il n’y a pas de temps à perdre. Les femmes sont belles.
Mon apprentissage à Paris est constitué de deux extraits de Histoire de ma vie. Le libertin y raconte ses aventures parisiennes. Comme dans la totalité de son œuvre, son style est vif, drôle et plein d’esprit. Pour ceux qui ont peur des gros livres, voilà une superbe introduction à son œuvre. Une œuvre en tout point truculente !
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