« La sortie de Winblows 98 ne sera pas repoussée. Il ne contiendra aucun bug. Vous n’aurez pas à acheter le dernier processeur 850 Mhz pour le faire tourner. » Spécialiste de la parodie interactive (souvenez-vous de PYST pour MYST…), Parroty vient fort logiquement gonfler les rangs de la résistance anti-Bill Gates. Microshaft Winblows 98, « approuvé par le département américain de justice », se présente donc comme le dernier système d’exploitation de la firme de Redmond. Mais en lieu et place des fonctions et programmes habituels, on y trouve une série de jeux débilitants mettant généralement en scène Gates et son pire ennemi (ce qui n’est plus tout à fait exact), Steve Jobs, patron d’Apple.
Internet Explorer devient Winblows Exploder, soit un Space Invaders dont l’objectif est d’abattre des messages d’erreurs. Microsoft Money se transforme en Win Bill Gates Money, un quizz sur la vie privée du milliardaire. Pinbill vous propose une partie de flipper avec Bill, The Roll Ahead met en scène Steve Jobs et son rival dans une sorte de Monopoly allégé. Sur le bureau même, on trouve également le Billagotchi : Bill pleurniche et se laisse aller si vous ne lui faites pas gagner assez de dollars.
Selon les scores obtenus, vous aurez accès à plus ou moins de fonctionnalités de Winblows : Word-up, un traducteur atypique, Microshaft TV Network où l’on découvre Bill dans de mauvaises parodies de Sitcom (Star Trek, Friends…), des campus cam qui filment les employés de la firme en plein boulot. Possibilité d’accès enfin aux mails, à l’agenda électronique et au journal intime du patron de Microsoft.
Si quelques scènes prêtent à sourire, notamment grâce à une VF plutôt réussie, l’ensemble est malgré tout assez navrant. Et au final, Winblows 98 fait davantage figure de clin d’œil complaisant, de gadget marketing. Futile donc. Dans le genre, on trouve sans aucun doute plus subversif et drôle sur la Toile…
La parodie continue… chez Microshaft Corporation.