Difficile de résister à cette invitation plus grisante que jamais. Après Xgames pro boarder d’Electronic Arts et Trickstyle d’Acclaim, c’est au tour d’Infogrames de nous donner l’occasion de nous essayer sur une planche de surf ultra-maniable. Le temps est au beau fixe. La neige paraît bonne. Choisissez votre compétiteur, optez pour la planche qui vous colle à la peau -longue pour les amateurs de vitesse, courte pour les pros de l’équilibre-, et laissez-vous glisser au gré de vos pulsions.
Première réjouissance : une réelle liberté de mouvement. Les parcours sont vastes et offrent de nombreuses alternatives quant aux trajectoires à suivre. L’ennui, c’est que vous risquez de goûter en permanence aux joies du hors-piste : branches cassées, poteaux électriques, panneaux publicitaires, zones de terre… Fort heureusement, la maniabilité de la planche est excellente. A tel point que toutes les figures sont envisageables : des grabs (figures, tout en maintenant la planche avec la main) aux flips (sauts périlleux) en passant par les rotations à angle variable. Du coup, Supreme snowboarding vous propose trois types d’activité : le Half Pipe, l’Air ou la descente classique. Chacun y trouvera son compte niveau sensations. En revanche, la difficulté est ici particulièrement élevée. Si la simulation brille par son réalisme, attendez-vous à faire pâle figure en compét. Les petits joueurs n’y feront pas de vieux os… Restez humbles en commençant par le gentil mode « arcade ». Une fois les épreuves remportées et les principes de jeux maîtrisés, optez pour le mode « simulation ». Là encore, soyez sages et gardez-vous bien de vous lancer des défis impossibles.
Dernière chose à savoir : le jeu requiert une grosse config. Si l’éditeur recommande un Pentium II 233 avec 64 Mo de RAM, sachez que ça reste un minimum. En vérité, le jeu rame régulièrement sur un Pentium II 350, y compris lorsqu’on sélectionne une option graphique « standard » ! Supreme snowboarding : plaisir et liberté garantis pour joueurs à gros moyens.