Nikki et Fergus sont de retour. On est bien content pour eux. Mais qu’est-ce qu’on a à y gagner nous, toi, vous, moi, en tant que joueur qui payons pour jouer. Et bien le joueur qui paye pour jouer ne regrettera pas d’avoir payer pour jouer. Car Pandemonium 2 mérite l’achat. Un plates-formes pas très agressif, comme tous les plates-formes, mais très agréable, comme pas toutes les plates-formes. On y virevolte, on y double-saute, rebondit, cavale, collecte des pièces pour collecter des vies. On s’y fait éclater les yeux par les couleurs flashy, bigarrées et radio-hyper-actives. C’est une danse de tous les instants, en musique. Une chorégraphie vibrante, naïve et mignonne. Avec des gentils champignons pas du tout hallucinogènes et qui vous font rebondir plus haut que vos rêves les plus chers. Un peu dans l’esprit la fête foraine des stchtroumps, avec des Gargamels pour boss de fin. Un univers peace-and-super-love-brother qu’il vaut mieux endurer sous ecsta ou conifère tassé. Dans le fond du fond, rien n’a donc muté dans le trip Pandemonium. Même 3D linéaire à la caméra enfiévrée. Même point de chute de la carte où s’opère le choix du perso.
Le neuf vient de la grimpette à la corde à laquelle nos deux gaillards se sont sévèrement entraînés et qui leur permet de ramasser encore plus d’or et de toutes les façons possibles et inimaginables. Des deux types d’armes ; le feu, qui carbonise et la glace qui peut vous faire aspirer l’énergie des passants. Enfin de l’entrée en scène de plusieurs véhicules ; des tank ou mechwarrior qui doivent être là pour donner bonne conscience aux développeurs. Mais oui, c’est bien un autre jeu que vous nous avez pondu. On aurait pas mis le « 2 » derrière Pandemonium sinon.