Première question qui vous turlupine sans doute : pourquoi EA n’a pas nommé cette nouvelle mouture NFS 4 ? Très simple : Need for speed : conduite en état de liberté n’est autre qu’une version améliorée de NFS 3. Même moteur. Même mode de poursuite. Ce qui change ? Des détails, certes nombreux, mais des détails tout de même… Premier de la liste : le pilote est enfin visible au volant de son bolide. Intérêt finalement limité qui permet toutefois de rendre la course un tantinet plus réaliste. Décevant car il est impossible de choisir la tête de son pilote. Qu’importe, si vous conduisez une BMW ou une Porsche, les lunettes de soleil vous iront à ravir…
Un nouveau mode de jeu fait son apparition : le mode carrière. Cette fois, vous allez enfin apprendre à respecter l’argent ! Inscriptions aux courses et réparations des dégâts occasionnés vous coûteront rapidement très cher. Impossible donc de finir second ou troisième d’une course. Il vous faut absolument remporter la première place pour prétendre au pactole. En évitant toutefois de rayer la peinture du bolide. Cette nouvelle mouture gère en effet les collisions. A tel point que l’on pourrait parfois se méprendre sur la marque d’un modèle… Reste la jouabilité. Il semblerait que les développeurs ne se soient pas penchés sur ce problème. Car si le fun reste bien présent durant toute la course, la jouabilité reste encore très perfectible. Si ce titre ravira les néophytes du genre, les adeptes de NFS se doivent de patienter encore avant la sortie d’un véritable NFS 4.