Et si vous laissiez votre esprit rêver, le temps d’une promenade dans un jardin édénique ? A l’instar de Chine, intrigue dans la Cité interdite, édité par Canal+ Multimédia, Mystère au Palais d’été vous plonge dans un univers en trois dimensions, entièrement reconstitué à partir de documents d’archives. Ce palais paradisiaque, détruit en 1860, lors de la seconde guerre de l’Opium, vit donc une véritable renaissance virtuelle. Une manière de vous faire découvrir un lieu où la plénitude n’a d’égal que le chant insouciant des oiseaux. A la fois lieu de repos et de méditation, ce palais fut l’un des domaines réservés de l’Empereur. Reflet de la pureté d’une nature idéalisée par l’homme, il s’étendait sur plus de 350 hectares. Une superficie tout à fait suffisante pour imaginer en faire l’environnement d’un jeu mi-aventure mi-culturel -le jeu se limite en fait à quelque 7 hectares. Aventure, car il s’agit de retrouver Lotus du Printemps, la préférée de l’Empereur, disparue du jardin de la Clarté Parfaite. Il convient donc de visiter chaque recoin de cet éden luxuriant afin de découvrir où se cachent les objets indispensables pour mener à bien l’enquête. Pérégrination après pérégrination, vous apprenez à mieux connaître cette belle -qui déstabilisa un tant soit peu l’Empereur-, ainsi que les coutumes propres à la Chine du XIXe siècle. Tous les objets d’art que vous découvrez sont présentés sous forme de fiches explicatives.
Tout semble donc contribuer à vous plonger dans un univers exceptionnel enfin ouvert à tout un chacun… Seulement voilà : pour ceux qui n’apprécient guère la marche à pied, cette balade idyllique pourrait bien rapidement tourner au cauchemar. D’autant que le scénario n’offre que peu de surprises. Vous êtes décidément trop seul, perdu à votre tour dans cet havre de paix. Second regret : l’impossibilité de se déplacer de manière souple. Autrement dit, les déplacements se limitent au sempiternel droite-gauche-devant-derrière ! La navigation en devient parfois très agaçante. Imaginez donc vous retrouver face à un paysage d’exception sans pouvoir le balayer des yeux sur 360°…