Le rapt de Persépone, déesse de la fertilité, fout l’écosystème en l’air. À terme, c’est toute la planète Grèce qui manque de dépérir, faute de printemps. Et les dieux n’auront plus d’humains sur qui règner sauf Hadès, seigneur des morts, qui les aura tous. Zeus dépêche donc un ou deux champions sur place (Hercule, Atlanta ou Jason, au libre choix). Un jeu de combaventure où il faudra vous mettre tous les dieux dans la poche, gagner des points de vie et d’énergie, choper les armes les plus terribles, pour enfin aller vous cogner Hadès et son armada de l’ombre. Jouablissime et sacrément gondolant. LucasArts a su mêler subtilement l’exutoire bastonique d’un Gauntlet où la rixe gargantuesque est monnaie courante à l’épopée homérique d’un Faery Tales. Une pincée de jeu de rôle. Une liberté d’action et d’aventure accrue. Une réalisation bitmap infaillible qui tape dans l’efficacité. Une B.O. magistrale qui fait plaisir à ouïr. Cet Herc là est décidément d’une autre saveur que l’herculade disniaise qui envahira bientôt tous vos écrans.
Herc’s adventure
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