La robotique aurait du bon. Du moins, c’est ce que pensent les développeurs et éditeurs de jeux qui ne cessent de nous proposer le commandement d’escadrons en acier inoxydable. Pour preuve les sorties des nouvelles versions « Mech » et « Gear ». Si Microprose vient de finaliser la troisième mouture de son célèbre Mechwarrior, Activision nous dévoile enfin le second épisode d’Heavy gear. Bilan des courses de métal lourd : Heavy gear 2 nous a fort agréablement surpris. Activision semble décidément avoir tiré de nombreux enseignements de la version précédente.
Première amélioration de taille : la mise au point d’un tout nouveau moteur 3D, optimisant au maximum les atouts des cartes graphiques de dernière génération. Son nom : « Dark side ». Ses potentialités : une meilleure fluidité -garantissant une excellente jouabilité-, des décors plus détaillés offrant des missions plus complexes. D’autant que les cartes de jeu se sont agrandies. Autre nouveauté, l’application de textures plus réalistes est doublée d’effets variés -nuit, pluie… Les affrontements ont désormais lieu soit en extérieur, soit en intérieur. Imaginez-vous traversant les marécages, parcourant les zones désertiques ou encore sautant d’un vaisseau spatial à un autre…
Malgré le manque de variété dans les missions proposées, ces dernières s’avèrent peu évidente. De quoi vous assurer des dizaines d’heures de jeu… Pour vaincre, il vous faudra à la fois compter sur votre escadron ainsi que sur l’artillerie embarquée. Un laboratoire vous permet par ailleurs de modifier votre Gear : niveau de blindage, réglage de la vitesse maximale… autant de paramètres à affiner suivant les missions et le type de jeu. Côté IA, vos ennemis ont été programmés pour vous faire moins de cadeaux qu’auparavant. Ces bougres s’adaptent à tel point que certaines missions paraissent infaisables… Autre reproche : les anglophobes invétérés feront sans nul doute grise mine en apprenant que le jeu n’est absolument pas localisé -mis à part le manuel. Autrement dit, les missions d’entraînements font davantage office de cours de langue que de prise en main d’un Gear en métal.