Le beat’em-all revient en force. Fighting Force est en effet un jeu de mandales à répétition, pavé des meilleures tensions et à l’efficacité diabolique. Double Dragon, le coin-up, trouve enfin sur 32 bits un successeur digne de son nom. On choisit un baroudeur chacun (un jeu pareil se joue à deux ou ne se joue pas, ou pas longtemps) et cinq molosses en costard sont déjà en train de vous tabasser. Alors, on appuie sur tous les boutons, plus pour se débattre qu’en connaissance de casse. Et le miracle s’opère ! On se bat ! Et même vachement bien. Coups de poing retournés, savates bondissantes, triples Mawashi Geri, catcheries diverses, coups de boule retors, achèvement au sol… tout y passe. Et petit à petit, on apprend carrément à connaître la fonction de chaque bouton. Il vaut mieux d’ailleurs, car la suite se complique. Les molosses deviennent des colosses ou des amazonardes, les armes entrent en jeu et vous déambulez dans des environnements de plus en plus hostilissimes : le Bronx, le métro ou des buildings high-tech, haute sécurité. Une vingtaine de stages à embranchements attendent ainsi votre petite entreprise de démolition. Et pour les enragés qui s’amusent à tout finir d’un trait, un casse-dalle supplémentaire a été prévu. Le beat’m-up du beat’m-all. Une arène où vous pourrez régler les contentieux qui sont apparus durant le jeu entre vous et celui que vous considériez auparavant comme votre pote. La 3D suffit amplement à épauler la martialité sens dessus dessous d’un tel jeu, et met le poing final à ce qui constitue le meilleur matraquage en tandem aperçu depuis la mort des 16 bits.
Fighting force
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