Tueur professionnel, Tommy Spinelli doit convoyer par avion un sac jusqu’au Mexique. Petite précision, le sac en question contient 8 têtes de malfrats fraîchement coupées.
Et ce qui ne devait pas arriver… arrive! Le sac que récupère Spinelli à l’atterrissage contient les vêtements et effets d’un autre. Bref quelqu’un se promène sans le savoir, avec 8 têtes sous le bras.
Tommy, lui est du genre nerveux de la gâchette et s’il ne livre pas l’encombrant colis dans les 24 heures, d’autres têtes risquent de tomber. Pour sauver la sienne, il va user de toute son imagination et de méthodes de persuasion très personnelles. Mais la tâche n’est pas simple! En effet, le possesseur du précieux paquetage, Charlie, étudiant en médecine, est un peu tête en l’air et se retrouve fort dépourvu quand il découvre ces 8 tronches.
Voilà un petit film où l’on ne vous prend pas la tête (dans le contexte, c’est déjà ça!). On peut néanmoins regretter les facilités et les incohérences d’une histoire dont le prétexte semble étiré au maximum.
Comédie noire et burlesque, ce premier film de Tom Schulman (oscar du meilleur scénario pour Le cercle des poètes disparus) vire rapidement au grand guignol. L’accumulation de gags finit par nuire à l’intérêt tout relatif que l’on pouvait porter à cette histoire abracadabrante.
Dommage également de ne pas avoir mieux exploiter la veine comique de l’excellent Joe Pesci. On a connu l’un des acteurs fétiches de Scorcese mieux dirigé, que ce soit dans Les affranchis et même dans l’arme fatale 1 et 2.
Grâce à quelques bonnes idées éparses, vous ne passerez pas un mauvais moment à la vision de Huit têtes dans un sac. Néanmoins, pas de quoi en faire un fromage… de tête