Prenez Paroles et musique. Remplacez Deneuve par Duret (évidemment, on perd un peu au change…), Anconina/Lambert par l’extra Virginie et Maïdi Roth (bienvenue au club… enfin, sous réserves, cf infra), ajoutez une capote par-ci, un rail de coke par-là, et vous obtenez Héroïnes. Ou les malheurs- de- deux- amies- rêvant- de- gloire- et- que- rien- ne- devait- séparer- mais- que- ce- pourri- de- show- bizz- va- détruire, mini-suspense psycho-dramatique en plus… Et là, pas chien, on vous laisse découvrir le terrrrible ressort de l’intrigue.
Krawczyk n’est pas Chouraqui, et on ne vous cache pas qu’on préfère mille fois le premier au second. Spécialement pour son Eté en pente douce, où rayonnait l’exquise Pauline Lafont. Ici, dans le rôle de la lolita nineties sur le retour, Virginie Ledoyen, qu’on aime, qu’on adore, et qui pourrait valoir à elle seule le déplacement. Pour le reste, des tics de mise en scène façon pub plombant un ensemble assez fonctionnel, à la B.O. bruelesque de la déjà nommée Maïdi Roth, pas grand-chose de très jouissif on and backstage.