Le Disney nouveau est arrivé. Avec Hercule, trente cinquième dessin animé de ses studios, les descendants de l’oncle Walt revisitent les aventures du fils de Zeus. Hercule doit accomplir douze travaux ou exploits pour redevenir un Dieu de l’Olympe. C’est l’équipe responsable de La petite sirène et d’Aladdin qui a repris le flambeau cette année pour offrir aux grands et petits un spectacle olympique délirant.Si l’on s’amuse aux mésaventures, malgré tout un peu longuettes, de ce gentil héros (pour ne pas dire niais), on peut regretter l’agressivité des couleurs et la laideur du dessin de certains personnages. Celui d’Hercule, taillé à la machette (comme Pocahontas), devrait à ce titre rester dans les annales.
Curieux par contre, de voir à quel point les personnages annexes sont souvent les plus attachants des dernières productions Disney. Pour Hercule, outre Phil, son ange gardien déconneur (Patrick Timsit qui lui prête sa voix s’en donne à coeur joie), on se réjouit de la méchanceté d’Hadès, Dieu de l’enfer désabusé, cynique à souhait et prêt à toutes les bassesses. Et on n’oubliera pas la belle Mégara, un personnage de garce comme rarement vu chez Disney. Ces petits plaisirs (d’adulte blasé…) nous font passer sous silence les longueurs et les faiblesses d’Hercule (c’est un comble) dont le scénario parait un peu complexe pour les plus jeunes de nos chères têtes blondes.