« Si tu veux que j’t’écrase… », « Saloperie ! », « Prends ça, sale bête ! », mieux, « J’vais t’décoller ta sale tête de tes épaules »… Voilà tout le vocable débité par un vieux guerrier brailleur et croulant tout au long de sa quête, à la recherche de sa -bien trop- jeune compagne kidnappée. C’est dans un dédale approximatif que le joueur s’adonne à l’unique activité ludique proposée, le combat au corps à corps. La grande nouveauté en quelque sorte puisque les concepteurs ont développé pour ce faire une technologie assez prometteuse il est vrai : la VSIM motion control. Résultat : vous assenez des coups de glaive, hache, épée ou lance tantôt simples et grossiers, tantôt nettement plus alambiqués, d’autant plus qu’il vous est permis d’en créer de nouveaux dans l’éditeur de mouvements. C’est ici qu’intervient l’aspect gore profondément exploité par les concepteurs. Démembrements, mutilations et décapitations sont constamment à l’ordre du jour dans Die by the sword. Et ce n’est pas parce que vous venez de trancher un bras et une jambe à l’adversaire qu’il va succomber. Evidemment, c’est amusant de finir à petit feu l’opposant « légumisé ». Vous aurez largement de quoi vous faire la main en ce sens, à travers les quatre mondes du jeu, sur la vingtaine d’ennemis qui vous barrent la route.
Au delà du fait qu’il est possible d’expérimenter plus amplement dans le mode Tournoi, seul ou jusqu’à quatre joueurs en réseau, le jeu est totalement dénué d’intérêt. La Quête ne brille pas par la subtilité de ses énigmes et on se lasse très vite de visiter le décor uniformisé.
Die by the sword est loin d’être abouti et fait finalement plus figure de démo que d’un jeu à part entière. Pas fini tout ça…