Alors ce Redline Racer… mieux que Moto Racer ? Évidemment, la question se pose là. Il aura donc fallu réchauffer l’asphalte sur Moto Racer pour tenter la comparaison. Et bien, que l’on se rassure : il ne s’agit pas du tout du même jeu !
Comme prévu, Redline privilégie l’arcade pur et dur. Ici, pas de championnat, mais un mode « arcade », « contre la montre » (entraînement) ou « multijoueurs » en réseau.
On commence doucement sur trois circuits, dans le Canyon (Devils Canyon), sur la plage (Sea Fall Bay) et sur une départementale la nuit tombante (Tudor Hill). Première constatation : c’est beau, très beau.
Dans un premier temps, seules trois motos sont à votre disposition, et là, premier conseil d’ami : entraînez-vous, en niveau facile, sur le modèle de base, la Fire Starter X35. Rapport au maniement, vous allez vite comprendre… Dans ces conditions, il est assez aisé de finir en tête sur les trois premiers circuits. Car il s’agit bien ici de décocher la médaille d’or : l’argent ou le bronze ne suffisent pas ! Si le mode « facile » ne pose aucun problème, la difficulté monte d’un sérieux cran en mode « moyen », et le motard en herbe n’aura pas fini de peiner gravement sur le sable de Sea Fall Bay… Or, sachez-le, c’est franchement de la rigolade comparé à ce que la suite vous réserve…
Une fois l’or obtenu sur les trois circuits pour les deux niveaux de difficulté en mode « arcade » (soit six courses à finir impérativement en tête), le jeu dévoile trois nouveaux circuits et trois nouvelles motos, véritables bombes atomiques. A la découverte de ces parcours sinueux, c’est d’abord l’écœurement assuré ! Dur, très dur ! On atteint l’apothéose sur le sol enneigé et verglacé du Grand blanc, en pleine tempête.
Au total, le jeu propose dix circuits (dont deux cachés…) et huit motos (dont quelques véhicules déjantés, surprise…).
Redline Racer est nettement plus ardu que son confrère, bien plus appréciable au premier abord. La conduite est certainement plus réaliste et les motos plus maniables sur Moto Racer, mais en persévérant, Redline dévoile ses charmes et son intérêt. Arcade oblige, les sorties de piste sont autorisées et relèvent bien souvent de l’exploit impossible, à moins que vous trouviez tout à fait normal le fait de prendre un virage à l’horizontal du sol sur une paroi rocheuse… Mais là, ça tient du coup de bol absolu, car, plus généralement, c’est la chute assurée. Bonne transition pour revenir enfin sur la beauté des décors (attention, carte 3D obligatoire !) : le joueur, même concentré dans sa course, appréciera la profondeur des paysages lors de ce ses nombreux et improbables vols planés. La moto choira dans un sens pendant que le motard mangera l’herbe cent mètres, voire un demi-kilomètre plus loin ! Hilarant…
Au final, la compétition n’a pas lieu d’être, Moto Racer et Redline sont bel et bien différents et tout aussi appréciables l’un que l’autre. Bon pour nous tout ça !