Et si l’on jouait pour une fois avec vos nerfs ? Là, assis confortablement dans votre fauteuil, votre esprit semble déjà tourmenté. Impossible de vous détendre. Comme si une angoisse montait progressivement en vous, crispant votre visage et contractant les muscles de vos membres. Aucun doute : vous venez de pénétrer dans le hall d’entrée de l’asile de Blackstone. Personne pour vous accueillir. Juste un étrange sentiment d’incertitude.
Qu’allez-vous découvrir ? Cet asile, récemment réhabilité en musée de la folie, fut à l’époque tenu par votre père. Vous reprochant d’avoir failli à votre devoir, ce dernier vous entraîne au cœur d’un univers terrifiant dont il vous faudra percer le mystère. Histoire de sauver votre âme ainsi que celle de vos proches. Lugubre, sordide, glacial. Ce jeu n’a décidément rien de ludique. Plus noir qu’un San Antonio, plus réaliste qu’un Stephen King mais plus écœurant qu’un épisode d’Urgences, Blackstone Chronicles est incontestablement le seul à jouer dans cette partie. Il joue avec votre mental. Et vous, vous subissez. Il est loin ce temps où vous incarniez un héros… Aujourd’hui, l’unique objectif consiste à sortir indemne de cette aventure, psychologiquement parlant. Afin de recréer cette ambiance effrayante, l’équipe de développement de Red Orb Entertainment a réalisé des décors terriblement inquiétants, orchestrés par une panoplie de jeux de lumières doublée d’une atmosphère pesante, tel un vieux manoir abandonné depuis des années…
Dans cet asile, on ne rencontre quasiment personne… et pourtant. Des voix ne cesseront pas de nous accompagner dans cette quête de la vérité. Si Blackstone Chronicles réussit à recréer l’univers foncièrement abjecte des romans de l’écrivain John Saul, en revanche, certaines personnes pourraient bien trouver cette aventure parfaitement insoutenable… Si le cœur ne vous lâche pas avant la fin du jeu…