Rollcage était un jeu de course vraiment innovant, source de sensations incroyables. Après la disparition de la maison Psygnosis, on a bien failli perdre définitivement tous les excellents titres (WipEout, entre autres) de la firme au hibou. Bien heureusement, et pour le bonheur des adeptes de la grande vitesse, les développeurs, dispersés dans les filiales de Sony, sont encore dans le coup. Ceux d’Attention To Detail nous proposent justement la digne suite dudit jeu, sans doute devenu le plus rapide du monde vidéoludique.
Première constatation qui frappe de prime abord : le contrôle du véhicule est plus aisé que dans le premier opus, notamment grâce à une amélioration certaine de la maniabilité. La difficulté très progressive, liée à une augmentation graduelle de la vitesse, permet une excellente et rapide immersion dans cet hypnotisant monde de fous. Notons que les graphismes ont également été améliorés. Dommage toutefois qu’il reste du brouillard sur certaines pistes. L’animation est fluide, rapide et ne souffre d’aucun ralentissement (seul ou en écran partagé, le clipping n’existe clairement pas) y compris lorsque l’on atteint des vitesses rarement égalées sur PlayStation !
Ce nouveau soft fourmille d’idées… Rollcage stage 2 n’est pas seulement époustouflant en termes de vitesse puisqu’il offre en outre un nombre impressionnant de modes de jeu, à un ou deux joueurs : les trois challenges (qui se débloquent au fil de la progression dans le jeu) puis les modes « arcade » (absent dans le premier volet), « contre la montre », « démolition » (qui autorise tous les sauvages à détruire sans pitié les éléments du décors), « totalité des circuits » (histoire d’enchaîner les vingt circuits en un minimum de temps) et « ruée » (réservé aux psychopathes). Pas simple, mais un mode entraînement permettra assurément au débutant de maîtriser les ficelles du jeu. De quoi divertir les joueurs solitaires, mais il ne faudrait pas pour autant faire une croix sur le jeu à deux, bien au contraire. Ainsi, il est possible de participer entre amis à des tournois, des courses simples ou contre la montre. Mais également à des combats en arènes, des poursuites hallucinantes sur des parcours appropriés, de réjouissantes parties de destruction en duo et, enfin, des matches de foot (revus par ATD) pour les joueurs qui auraient épuisé toute les possibilités…
Restent les items. Les étranges trucs bleus, disséminés un peu partout sur les circuits (y compris au plafond), apportent aux voitures des armes offensives ou défensives. Il est possible d’en cumuler deux, tout comme il est dorénavant envisageable de les upgrader pour modifier ou accentuer leurs effets. Ces items sont la clé du soft. Ils peuvent totalement renverser les situations… Amateurs d’effets spéciaux et pyrotechniques, vous êtes ici servis ! On n’oublie pas les surprises, des options incroyables qui se débloquent en cours de partie, comme la méga-vitesse ou les plus redoutables véhicules -fantômes- de l’équipe d’ATD. A moins que le genre ne soit carrément pas votre tasse de thé, comprenez qu’il faut, de toute urgence, se procurer ce soft dont on a bien du mal à sortir indemne et sain d’esprit… Gaffe à la dépendance.