HUIT CENT MILLE ! 800 000 ! XIII C M ! C’est le chiffre astro-comique atteint par Diddy Kong Racing dans le laps d’une seule semaine aux Zétats Zunis. On savait combien la Nintendo 64 cartonnait outre-Atlantique. On savait aussi que les americains avaient parfois des goûts stupides, voire souvent pas de goût du tout. On sait désormais que ce soft-hard (cartouche) constituera une des plus grosses ventes de 97. Dieu sait pourtant, et quelques-uns avec lui, à quel point le jeu n’en vaut pas la chandelle. Ce que Diddy était censé apporter de mieux comparé à Super Mario Kart, c’était le multi-véhiculage : la voie aérienne et la voie marine.
Malheureusement, la maniabilité ne permet pas longtemps de se réjouir de ces deux apports. Idem pour l’animation lorque l’on veut embrayer le multi-joueurs. L’ambiance cartoon-pour-mômes-dégénérés et la ringardise des graphs n’ont plus qu’à servir de repoussoir final. Plaisant de prime abord, le jeu en solitaire contre-braque assez prestement vers le lourdingue et la répétitivité. En gros, c’est mauvais. Enfin, c’est vilain tout plein. Et le plus grave reste encore à venir : les premières ventes françaises du titre semblent confirmer le triomphe US.
Diddy kong racing
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