Lewis Trondheim a reçu en janvier 2006 le Grand Prix de la Ville d’Angoulème. Il est donc Président du jury du 34e Festival International de la Bande Dessinée, qui se déroule du 25 au 28 janvier 2007. Rencontre avec une personnalité phare de sa génération d’auteurs, co-fondateur de l’Association et de l’univers « Donjon », créateur prolixe mais inquiet, en perpétuelle quête de renouvellement.
Chronic’art : Votre nouvelle série, Les Petits riens, est initialement publiée sur votre site Internet. Comment ce nouveau travail autobiographique s’articule-t-il avec vos précédentes réalisations en la matière ?
Lewis Trondheim : Les Petits riens est une continuation de mon travail autobiographique, qui fait suite à Désœuvré ou aux Carnets de bord, eux-même une suite des Aventures de l’univers et Approximativement. Quand on commence l’autobiographie, c’est difficile de s’arrêter : (ironique) c’est tellement passionnant de parler de soi… Mais la motivation originelle des Petits riens était d’apprendre l’aquarelle. Avec le rythme de parution rapide qu’impose Internet, peut-être arriverai-je à un résultat correct d’ici trois ou quatre ans…
Quelle évolution distinguez-vous au fil de ces différents travaux ?
J’essaie d’adopter à chaque fois un point de vue nouveau, d’expérimenter une technique narrative inédite. Et puis je vieillis, le regard que je porte sur le monde est donc naturellement plus mûr. Mon dessin est différent aussi : aujourd’hui, je peux faire des choses dont je n’étais pas capable avant. Par exemple, je peux me risquer à dessiner la nature. Et surtout, je prends enfin du plaisir à dessiner.
La rupture remonte aux Carnets de bord, dans lesquels vous avez intégré de nombreux dessins d’après nature. De fait, votre manière de dessiner les décors n’est plus du tout la même aujourd’hui…
Quand on ne sait pas dessiner, on se fabrique un style qui permet de contourner les difficulté. On écrit de longs dialogues qui prennent beaucoup de place dans les cases ou on utilise une perspective faussée. Et puis à un moment, on en a assez : je dessinais depuis des années sans plaisir, juste parce que c’est un vecteur de narration. Pourquoi est-ce que je n’essaierais pas plutôt de m’amuser et pour le coup de progresser vraiment ?
Vous êtes brusquement passé d’une conception du dessin comme instrument à une démarche d’ordre esthétique…
Je sais parfaitement qu’à la base, mon dessin n’est pas très beau, voluptueux ou spontané. Mais j’espère lui donner une sensibilité qui peut le rendre malgré tout attachant. Une certaine forme de maladresse assumée peut-être… J’arrive maintenant à maîtriser la perspective, mais il y a toujours des défauts qui font que c’est imparfait. Et c’est cela qui donne peut-être un charme, car à mon sens un dessin parfait ne l’est jamais vraiment : quand il n’y a rien qui dépasse, c’est froid ; il faut que le dessin vibre, qu’il y ait une petite imperfection pour que ce soit touchant. Et je crois que je commence à y arriver… Ce n’est pas à moi de me lancer des fleurs, mais j’ai tellement galéré en dessinant, que je suis heureux de constater mes progrès.
Cette imperfection du dessin s’apparente à l’impressionnisme : elle donne un sentiment de réalité supérieur à celui que l’on obtient lorsque l’on tente de reproduire le réel à la règle…
J’aimerais aller vers ce que fait Joann Sfar sur La Java bleue ou Klezmer : son dessin est très jeté, très libre. J’ai tenté de m’en approcher dans Les Petits riens via la mise en couleur : plutôt que de colorier chaque brin d’herbe, j’ai fait des aplats, des tâches, j’ai joué avec la matière du papier. Mais c’est encore hasardeux, on en reparlera dans trois ans…
Un autre aspect de la couleur sous-employé en bande dessinée est sa charge émotionnelle: elle permet en effet de souligner les sentiments.
C’est quelque chose que je ne maîtrise pas, mais je sais par contre qu’il doit y avoir le moins de couleur possible sur une page, sinon elles saturent. On peut effectivement contraster sur une case pour souligner un effet, et là, la couleur peut avoir une signification, mais le risque est que ça devienne un « truc », et il faut l’utiliser avec parcimonie. Par exemple, quand les auteurs font des chutes humoristiques à chaque fin de page, on l’anticipe, et quand c’est un peu plus faible, on se dit : « Ah tiens, c’est un peu plus faible ». Je préfère faire des choses plus fluctuantes, instinctives.
D’une manière générale, votre démarche d’auteur ne se caractérise-t-elle pas par le refus de rentrer dans un système, narratif ou graphique ?
C’est le piège du dessinateur : on travaille pour créer son propre système, de manière à se simplifier la vie. Et une fois qu’on est entré dans ce système, on se sclérose et on est fichu. C’est un risque très présent dans la bande dessinée, dans la mesure où on dessine les mêmes décors et le même personnage un nombre incalculable de fois… Donc on rentre dans des habitudes inhérentes à cette répétition.
On sent chez vous une volonté viscérale de ne pas tomber dans la routine…
C’est plutôt une volonté de ne pas m’ennuyer. Je suis très joueur, donc il faut que je m’amuse tout le temps. Si je m’ennuie en travaillant, c’est l’horreur ! Il y a trop d’auteurs de bande dessinée qui ont fini dépressifs ou alcooliques du fait de cette routine… La solution réside à mon avis dans une forme de déséquilibre permanent, comme dans la marche : si on veut avancer, il faut accepter de se mettre temporairement en danger. Si on veut rester en sécurité, on n’avance pas.
Comment trouver la force de se renouveler en permanence?
A mon niveau, j’ai trouvé une solution : depuis trois ans, je gagne surtout ma vie en faisant de la publicité. Du coup, je fais des bande dessinée surtout par plaisir et non pas pour gagner de l’argent. Quand je vivais de mes albums, je sentais que cela commençait à devenir un poids : j’étais de moins en moins excité, et mon travail risquait du coup de devenir mauvais. C’est la raison pour laquelle j’ai arrêté Lapinot. C’est l’avantage d’être parano : je vois les problèmes avant qu’ils ne surgissent. Ca peut être tétanisant, mais dans ce cas là, c’est plutôt salvateur. C’est aussi ma paranoïa qui me permet de trouver de nouvelles idées pour mes histoires. Je n’ai donc pas envie de la soigner puisque c’est finalement mon moteur.
Il semble que vous ayez également besoin de contraintes pour créer…
J’aime bien les cadres : dans mon cas, trop de liberté tue la liberté. Si je pouvais faire ce que je voulais, je serais bien embêté. A chaque nouveau livre, je me demande comment je vais cadrer les choses, naturellement. Par ailleurs, toutes les histoires ont déjà été racontées, maintenant c’est juste une question de point de vue. Les ossatures existent déjà, tout ce que nous pouvons proposer, c’est une variation sur la matière.
Pensez-vous abandonner un jour la bande dessinée ?
Ce jour risque effectivement d’arriver. En attendant, j’essaie d’éviter les ornières. Mais peut être en ferai-je toute ma vie… Actuellement, je trouve un plaisir nouveau à parler avec les auteurs, à faire sortir ce qu’ils ont dans le crâne, dans le cadre de mon travail de directeur de la collection « Shampooing » chez Delcourt. C’est un peu nouveau pour moi ce rôle d’accoucheur. Je n’avais d’ailleurs pas l’impression d’être fait pour ça, mais finalement ça me convient.
Un bon directeur de collection est-il nécessairement lui-même un auteur ?
C’est mieux d’avoir mis les mains dans le cambouis pour savoir comment fonctionne le moteur… C’était notamment le cas de Guy Vidal, qui a créé Poisson Pilote. Il y a peut-être de bons directeurs de collection qui n’ont pas eux-même été auteurs, mais je ne les connais pas.
Quelle est la ligne éditoriale de « Shampooing » ?
Il s’agit de faire vivre des livres, des auteurs, montrer des choses différentes et me faire plaisir en voyant se construire des œuvres que j’aimerais lire. A l’origine, nous l’avions envisagée comme une collection jeunesse, mais ça devient tout simplement la compilation de ce que j’aime. Aujourd’hui, nous allons publier des bouquins de 300 pages en noir et blanc… C’est exactement ce que j’ai envie de lire dans l’absolu. Du roman de gare d’auteur, en somme.
Parallèlement, vous vous tournez vers d’autres activités, notamment l’audiovisuel…
J’ai supervisé la série TV tirée de Papa raconte et j’ai écrit un scénario de long métrage d’animation qui va peut-être rentrer en production. Mais je n’ai pas d’aveuglement béat face à l’audiovisuel : il y a des contraintes énormes car les sommes en jeu sont bien plus importantes que dans la BD, et il y a toujours des gens qui repassent derrière vous. Le plus souvent, travailler dans ce domaine implique de faire le deuil de son oeuvre. J’ai eu la chance d’avoir perdu rapidement mes illusions. Maintenant, j’aime bien voir mes dessins bouger, mais pas à n’importe quel prix.
Qu’apporte l’adaptation d’une BD en animation, outre le fait de s’adresser à un plus large public ?
Notre génération d’auteurs va se tourner de plus en plus vers l’audiovisuel : Marjane Satrapi est en train de diriger l’adaptation de Persépolis ; Joann Sfar est sollicité pour de nombreux projets ; Riad Sattouf s’est vu proposer un long métrage en prise de vue réelle, etc. Il y a en France un vivier créatif extraordinaire grâce à la bande dessinée. Il serait certes dommage pour ce domaine que ces auteurs s’en éloignent, mais imaginez qu’il y ait de temps en temps un film de Marjane, de Joann ou moi-même sur les écrans : soit on se fera bouffer par le système, soit on le grignotera, mais on ne peut pas le savoir avant d’avoir essayé.
Justement, à propos de la dimension politique de votre travail : êtes-vous tenté parfois de délivrer un message à travers vos récits ?
C’est effectivement le genre d’idée qui a pu me passer par la tête. Mais les messages que je tentais de faire passer étaient ridiculement naïfs, du genre « soyez gentils les uns envers les autres » ou « arrêter de faire la guerre »… Pour le dernier Lapinot, le message était dans le titre (La Vie comme elle vient, ndlr) : il faut prendre la vie comme elle vient, en profiter au maximum car la mort vient tôt ou tard nous saisir. Ceci dit, je me suis aperçu que partir d’un message était une mauvaise manière de procéder. Il vaut mieux partir des personnages, des situations, et si l’on est suffisamment observateur de la société, le message émergera de lui-même.
N’y a t-il pas pourtant des choses qui vous font réagir ? Je pense à ces quelques pages qui avaient été refusées par Télérama, dans lesquelles vous preniez position contre les concentrations dans le secteur de la presse.
Mais si on refuse mes pages à chaque fois que je fais quelque chose dans ce goût-là, cela risque d’être contre-productif, vous ne trouvez pas ? Heureusement ces pages ont été reprises dans la revue Ferraille… Alors que Télérama attendait sans doute un truc comique, j’avais produit un travail journalistique, ce qui les a perturbé. Pourtant, j’avais juste livré mes impressions de visite dans leurs locaux. C’est ainsi que j’ai fini par comprendre que ça ne servait à rien d’exprimer des choses sur lesquelles on n’a pas de prise. Il vaut mieux parler de phénomènes qui nous sont proches.
C’est cette constatation qui vous a également poussé à prendre position contre Michel-Edouard Leclerc ?
Je n’ai rien contre Leclerc, mais je m’oppose vivement à ses déclarations visant à faire abroger la loi Lang sur le prix unique du livre. Je ne comprends pas comment quelqu’un qui dit aimer la BD, qui est le plus gros sponsor du Festival d’Angoulême et premier vendeur de BD en France, peut en même temps mettre en danger ce domaine en déclarant qu’il veut vendre les livres au prix qu’il souhaite. On sait très bien ce qui s’est passé avec les disquaires : il n’y en a plus. Et il se passera la même chose sans la loi Lang : il n’y aura plus de petits libraires, ni de petits éditeurs… Malgré moi, on m’a poussé dans la lumière au moment où j’ai reçu le Prix de la Ville d’Angoulême. Qu’est-ce que je pouvais dire d’intelligent ? Je pouvais dire ça.
Que vous a apporté cette récompense ? J’ai l’impression qu’elle vous embarrasse plutôt qu’autre chose…
Je suis effectivement très mal à l’aise dans le rôle de porte-parole de la » confrérie » des auteurs de bande dessinée, car à la base je suis quelqu’un de plutôt solitaire, timide… Il risque d’y avoir bientôt un syndicat d’auteurs de BD, et je suis prêt à le cofinancer, mais je ne peux guère en faire plus car je ne suis pas un bon communicant. Je veux bien essayer d’agir sur des choses qui me sont proches, mais à ma manière.
Le livre que vous avez cosigné avec Sergio Garcia (La Bande dessinée: apprendre et comprendre -Editions Delcourt) est également une tentative d’agir sur des choses qui vous sont proches -en l’occurrence la reconnaissance de la bande dessinée-, mais avec les armes dont vous disposez.
On me demande souvent d’aller dans des écoles ou des bibliothèques, mais je ne suis pas très fort à ce jeu-là, alors j’ai fait ce livre. C’est effectivement un moyen de faire évoluer les choses à ma manière, de redorer l’image de la bande dessinée auprès des instituteurs, des enfants, montrer qu’on peut jouer sur la narration et pas seulement chercher le beau dessin. Ceci dit, on n’a rien inventé : Scott McCloud l’a fait en beaucoup mieux que nous avec L’Art invisible, mais notre livre est plutôt un ouvrage de vulgarisation.
Quel sera votre rôle pendant le festival d’Angoulême 2007 ? Avez-donné certaines impulsions à l’événement ?
J’ai d’abord refusé que le festival organise une exposition sur moi, car je veux garder une totale liberté de parole. De toutes façons, je ne suis que Président du jury, pas du festival. A ce titre, j’ai choisi les membres du jury : il y aura deux libraires, deux journalistes et deux auteurs très différents : Yvan Alagbé et Christophe Arleston (1). Les débats risquent d’être intéressants… Il était hors de question de choisir des célébrités, il fallait des gens qui savent de quoi ils parlent. Par ailleurs, j’ai proposé de refondre le système des prix pour mettre tous les albums sur le même plan, sauf ceux qui appartiennent au patrimoine. Il est notamment absurde de dissocier dessin et scénario, car cela revient à nier l’essence même de la bande dessinée. Enfin, j’ai suggéré des animation plus ludiques, qui consistent à faire de la bande dessinée plutôt que d’en montrer. Le but est de désacraliser ce métier pour faire naître des vocations.
Comment voyez-vous l’avenir de la bande dessinée en France ?
De manière plutôt optimiste : il y a ici un réservoir unique d’auteurs. De plus, nous avons la chance d’être le seul pays a accueillir autant de bandes dessinées étrangères et donc d’être perméables à des influences diverses. Par contre, il ne faut pas que nous nous trouvions dans une situation où nous risquons de nous scléroser. Actuellement, nous faisons les albums qui s’exportent le moins bien dans la monde, et il va falloir nous décider à abandonner définitivement l’album 48 pages, cartonné couleur. Il faut aller vers le format « roman ». Perspolis a montré que cela pouvait fonctionner auprès du grand public. Le problème de ce format, c’est qu’il est difficile à financer : 200 pages, c’est évidemment bien plus coûteux que 46, et pourtant le livre ne vendra pas forcément plus au final. La seule solution que j’ai trouvée, c’est celle qui consiste à co-financer les livres avec l’étranger. Sinon, il y a la solution du studio. J’y ai bien pensé, mais je ne vois pas où j’y trouverais le plaisir. Et c’est d’ailleurs comme ça que Hergé est devenu dépressif…
La concurrence des mangas inquiète actuellement de nombreux acteurs du milieu… qu’en pensez-vous ?
Il ne faut pas s’en effrayer outre mesure : les jeunes qui lisent des mangas sont des lecteurs qui n’auraient pas lu autre chose de toutes façons. Il s’agit donc, au final, de futurs lecteurs de gagnés. Qui plus est, la plupart des éditeurs réinvestissent l’argent des ventes de mangas dans la bande dessinée de création : Delcourt, Dargaud, etc. Finalement, il n’y en a qu’un seul qui gagne énormément d’argent sans le réinvestir en création…
De qui s’agit-il ?
Uderzo !
Justement, qu’avez-vous pensé du dernier Astérix et de cette nouvelle peur du « péril jaune » ?
A mon avis, Uderzo est complètement dépassé par ce qui se passe autour de lui. C’est dommage car le message aurait pu être intéressant s’il avait été intelligemment traité. Non, moi, ce que je n’ai surtout pas apprécié, c’est le raz de marée médiatique. Aucun journaliste n’a dit à quel point le livre était mauvais.
Sauf Daniel Schneiderman dans Libération (2) …
Merci à lui ! Sur ce coup-là, il a sauvé l’honneur. C’est pour ça que je m’en prends souvent aux critiques de BD : c’était leur boulot de dénoncer cet album et ils ne l’ont pas fait.
Quel genre de discours attendez-vous sur la bande dessinée ? Vous reconnaissez-vous dans L’Eprouvette, la revue de l’Association ?
Non, je la trouve trop polémique. Et je pense qu’on manque de mots pour parler de la bande dessinée, de néologisme pour évoquer le fonctionnement interne du médium, ce qui se passe d’une case à l’autre… J’attends un discours plus spécifique, plus intelligent. Je me fiche qu’on dise du mal de mes livres ; au contraire, si la critique est constructive, c’est intéressant. J’attends donc une critique qui puisse être utile aux auteurs, qui les éclaire sur leurs propres pratiques, et qui éclaire également le public sur les intentions de l’auteur.
Quel regard portez-vous aujourd’hui sur la place que vous occupez dans le champ de la bande dessinée ? Il semblerait que vous puissiez concilier reconnaissance critique et succès populaire…
Je n’ai pas une grande reconnaissance publique, mes albums ne se vendent pas tant que ça. Par exemple, les aventures de Lapinot s’écoulent autour de 20 000 exemplaires, ce qui est bien, mais peu par rapport à des best sellers comme Le Chat du rabbin. En même temps, je n’ai jamais cherché à être célèbre, et ma situation me convient très bien. Je suis vraiment emmerdé par les prix, je ne sais pas quoi en faire… Mais soit on joue le jeu, soit on s’enfuie. Il n’y a pas d’entre-deux.
Propos recueillis par
Lire notre compte-rendu du festival.
(1) Yvan Alagbé est auteur de bande dessinée (Nègres Jaunes, Qui a connu le feu), fondateur des éditions Amok et l’un des animateurs du Frémok, label né de la fusion en 2002 de cette structure avec les éditions Fréon. Christophe « Scotch » Arleston est scénariste de bande dessinée, notamment auteur des best-sellers Lanfeust de Troy et Trolls de Troy aux éditions Soleil. Difficile d’imaginer deux conceptions et pratiques de la bande dessinée plus différentes que les leurs…
(2) Pour être exact, il faut également citer l’article de Christophe Ono-dit-Biot paru dans Le Point (« Astérix chez les marchands du temple »), ainsi que le point de vue exprimé par Hugues Dayez à plusieurs reprises sur la RTBF.