La Terre est salement dévastée. Une horde d’aliens et de factions humaines renégates ont clairement signifié leur ambitions belliqueuses. Notre planète est une source d’énergie exceptionnelle et ces envahisseurs comptent bien se l’accaparer. Les restes de population humaine se sont regroupées pour former la Résistance et combattre farouchement l’ennemi. Vous êtes le cerveau de la Résistance humaine, retranché dans le vaisseau mère. C’est d’ici que vous contrôlez totalement les combats. Aucun pilote humain ne dirige les unités, car c’est vous, en transférant votre énergie mentale, qui en prenez quand bon vous semble le contrôle. Depuis le vaisseau mère, il s’agit de créer et de déployer vos unités pour conquérir les territoires ennemis. Une carte affichée en transparence vous permet de visualiser la totalité du champ de bataille et de donner constamment de nouveaux ordres à vos unités. Possibilité également de remanier à tout moment vos troupes. Évidemment, vous pouvez vous contenter de déclencher les opérations à partir du vaisseau mère. Or, ce n’est pas conseillé puisque vous serez bien plus efficace en contrôlant vous-même vos unités, passant de l’une à l’autre au fil des batailles.
On commence doucement avec le Fox, lance-missiles antiaérien et antichar, et le Weasel, lance-missiles antiaérien ultra-rapide. L’annexion des centres de technologies permet d’améliorer sensiblement les performances de combat (roquettes, grenades, bombes…) et de profiter de nouvelles unités (hélicoptères, jets, jeeps, chars d’assaut…). Mais rien n’est possible sans l’énergie dont la survie de vos forces armées dépend. Centralisée dans le vaisseau mère, c’est elle qui autorisera la construction de nouvelles unités comme une capacité de résistance minimum. Deux moyens de gonfler les stocks : la récupération de l’énergie laissée au sol par les unités ennemies détruites et la capture de centrales énergétiques. C’est sur ces dernières qu’il faudra téléporter le vaisseau mère pour qu’il puisse absorber un maximum d’énergie. Attention, prenez bien soin de déblayer les terres adjacentes, car l’attaque par l’ennemi du vaisseau mère fait sensiblement décroître vos ressources. Quand à sa destruction, elle est fatale ! Prudence donc…
L’ennemi est de plus en plus coriace, bien que les difficultés commencent franchement dès l’achèvement des trois premières missions d’entraînement. Au fil de vos conquêtes, les races défilent, des Ghorkovs -faction humaine renégate et néocommuniste, d’origine asiatique- au Sulgogars -êtres organiques, genre monstres-plantes impitoyables. Lorsque le territoire est nettoyé, que l’ennemi est définitivement rayé de la carte, il faut vous rendre sur un téléporteur pour passer au niveau suivant…
Les missions sont assez variées et se déroulent dans le désert, les montagnes, les plaines glacières ou en pleine zone urbaine. Dommage cependant que les décors post-apocalyptiques soient si ternes. En ville, lorsqu’ une bonne dizaine d’unités ennemis se bousculent à l’écran, on frise le foutoir absolu. Parfois, et c’est bien plus gênant, quelques ralentissements viennent s’immiscer dans ce joyeux bordel . Y compris sur un micro puissant !
Dans le genre, mais probablement un cran au dessus, Battlezone avait conquis plus d’un joueur. A n’en pas douter, Urban Assault saura quand même lui aussi réjouir les amateurs.